90 nuances de Myfanwi

(ENVIRON) 90 NUANCES DE MYFANWI

Quoi ?! Tu écris un article qui n’est pas un article ! Calomnie ! Tu prends la grosse tête ! Comme c’est la fin des vacances et que je n’avais pas envie de me casser la tête avec un article compliqué, vu qu’il y en a encore un gros qui arrive dans deux semaines, j’ai décidé de fêter arbitrairement les 12 000 vues de mon blog et de mon guide Wattpad en simultanée avec un petit article spécial pour que je puisse un peu vous présenter qui je suis vraiment.

J’ai donc piqué un thread Twitter que je trouvais vraiment chouette et qui appartient à Samantha Pryde, qui écrit des textes très chouettes également et que je vous encourage à découvrir 😀 Je vous encourage également à répondre aux questions par vous-même, si ça vous tente, c’est toujours rigolo.

I. GENERALITES
Quelques questions un peu « banales » pour apprendre à vous connaître.

Tout d’abord, je vais te demander de te présenter !

Je m’appelle Oriane, plus connue sous le pseudo de Myfanwi. J’ai vingt-et-un ans au compteur et je rentre cette année en troisième année de licence de Lettres Modernes, spécialité Cultures Numériques (donc tout ce qui touche à la rédaction et à la littérature du web), à l’université d’Artois, à Arras. Je suis aussi l’ancienne rédactrice en chef du Petit Journal Officiel du FantaBobWorld (paix à son âme) et blogueuse en herbe, comme vous pouvez le voir depuis un peu plus d’un an maintenant.

Depuis quand écris-tu ? 

J’écris des textes de fiction depuis le CE2, ce qui fait un total de treize années maintenant.

Pourquoi écris-tu ?

Ma tête est une espèce de brouillons d’idées en mouvement constant. Parfois, une idée s’en échappe et me harcèle très fort jusqu’à ce que je l’écrive, ce que je fais généralement jusqu’à épuisement. L’écriture, c’est ce besoin que j’ai de vider ce brouillon d’idées trop rempli qui grossit un peu plus à chaque fois que quelque chose me fascine. Ecrire, ça m’a aussi permis de ne pas sombrer totalement lors de périodes difficiles de ma vie, et je vois un peu ça comme un devoir de remerciement envers les lecteurs qui ont été là pendant que ça n’allait pas, même s’ils ne sont plus forcément les même qu’aujourd’hui.

Comment es-tu arrivée à cette passion qu’est l’écriture ?

Il est courant de dire que beaucoup d’artistes naissent dans la douleur. Bah voilà. Un déménagement, un début de harcèlement scolaire, il ne m’en a pas fallu plus pour me lancer dans l’écriture.

As-tu d’autres passions « artistiques » ?

J’aime bien le coloriage thérapeutique, et le blogging, mais je pense que c’est assez évident. Hormis ça, non, pas vraiment, toute ma vie tourne autour de l’écriture.

Quelle est la chose la plus dingue qui t’est arrivée (toujours par rapport à l’écriture) ?

Sans hésiter, l’aventure en tant que rédactrice en chef du Petit Journal Officiel du FantaBobWorld : des rencontres incroyables en ligne, puis en vrai, de grosses amitiés qui se sont tissées au fil des publications, de gros dramas par moment, mais énormément de bons souvenirs qui font que ça reste gravé dans mon petit coeur, malgré la fin précipitée que ce gros bébé a connu. En vrai, je ne sais pas vraiment si je serais capable de faire tout aussi bien, voire mieux un jour.

II. ECRITURE
Ah ben, on entre dans le vif du sujet, la catégorie avec le plus de questions, j’espère que vous n’êtes pas trop fatigués !

Un bref résumé de ta toute première histoire ?

J’ai eu plusieurs grosses périodes dans l’écriture : la période animaux, la période fanfictions sur CSI : NY, la période nouvelles, la période fanfictions sur Doctor Who et Sherlock, la période « Fuck my life », la période fanfictions sur Aventures, puis, en ce moment, ma période textes originaux, qui commence à durer (même si je vois à l’horizon une période Five Nights At Freddy’s qui s’avance…)

Ma toute première histoire m’a valu, pour l’anecdote, ma première visite chez le psy. Je voulais lutter contre l’abandon des animaux, donc j’ai décrit le parcours d’un chien de sa naissance en usine à son euthanasie. Sauf que j’ai un peu trop appuyé le côté « mort » et ça a un peu fait flipper mes professeurs et mes parents. Mais ne vous inquiétez pas, je suis toujours aussi saine mentalement. Enfin, c’est ce que tout le monde croit, eheh.

Un bref résumé de ton histoire en cours ?

Mon travail principal, c’est Tyrnformen. C’est un univers médiéval-fantasy transmédia, qui comprend un roman, plusieurs nouvelles et histoires courtes, un jeu de rôle écrit et oral, ainsi que plusieurs annexes, fanarts et projets à côté qui verront le jour à un moment.

Pour ce qui est du roman, à la base de toute cette histoire, il raconte l’histoire d’Aranwë Balrarion, jeune prince humain un peu trop naïf et en plein conflit identitaire. Deux dragons vont se servir de lui comme cobaye afin d’en faire l’ambassadeur de leur cause. Cependant, cette décision solitaire ne va pas du tout faire l’unanimité parmi les derniers représentants de leur peuple et une guerre est sur le point de se déclarer.

Quels sont les genres que tu écris ?

Je touche un peu à tout, avec une très nette préférence pour la fantasy, la science-fiction et la littérature engagée. J’écris également beaucoup de fanfictions, ainsi que quelques nouvelles.

Et les genres que tu n’écris pas du coup ?

Les seuls genres que je n’arrive vraiment pas à écrire,  ce sont la poésie et la romance. Je me suis rendue compte très rapidement qu’ils n’étaient pas du tout fait pour moi.

Avec quel temps et narrateur es-tu le plus à l’aise ?

Je suis clairement plus à l’aise avec les temps du passé et des narrateurs omnicients. J’ai beaucoup de mal à écrire à la première personne, même si j’ai parfois des périodes, comme en ce moment, où je trouve ça chouette. De même, je préfère des narrateurs masculins. J’ai énormément de mal à m’identifier aux femmes quand j’écris.

Pour l’organisation, tu es quel genre d’auteur ? Totalement au feeling ou super organisée ?

Moyennement organisée. J’ai besoin d’une certaine zone d’improvisation pour me sentir bien quand j’écris. J’écris avec des plans uniquement sur des textes que je considère vraiment important, c’est-à-dire presque exclusivement que sur Tyrnformen. Tout le reste est en totale roue libre. En revanche, j’ai une régularité d’écriture quasi-militaire. Vu que je publie cinq fois par semaine sur différents textes, c’est au minimum quatre heures de travail quotidiennes que je dois réaliser pour avoir assez d’avance pour poster. C’était dur au début, maintenant, j’ai tendance à travailler beaucoup plus rapidement.

Quels sont les défis que tu aimerais relever dans ta carrière d’auteur ? Ecriture à quatre mains par exemple ? Autre ?

Réussir à achever un projet sérieux, ce sera déjà pas mal. Je travaille sur Tyrnformen depuis trois ans et j’ai l’impression que ça n’avance pas du tout. Je pense que terminer Tyrnformen, ce sera déjà une grosse victoire. Oh, ça et pouvoir monétiser mon blog, mais nous en sommes encore très loin !

Combien de projets as-tu ? Et combien de romans cela donnerait approximativement ?

En ce moment, je travaille sur mon roman, une nouvelle tirée de mon roman, une histoire post-apo avec des légumes, des One Shots de fanfiction, une fanfiction à chapitres, les articles de mon blog et la réécriture d’une nouvelle terminée. Je ne sais pas combien ça fait exactement en romans, mais je pense avoir déjà dépassé l’écriture de quatre gros Harry Potter cette année.

Quels sont les thèmes sur lesquels tu aimerais écrire ?

Prochainement, ce sera sur le jeu vidéo Five Nights at Freddy’s. J’ai beaucoup trop de fascination pour cet univers en ce moment et une grosse fanfiction va bientôt arriver à ce sujet. J’aimerais aussi écrire plus de textes dans le milieu LGBT+, mais j’avoue ne pas avoir tant d’idées nouvelles pour ça, pour l’instant. Nous verrons plus tard 😀

Tu es plutôt Happy Ending ou Bad Ending ?

Ni l’une, ni l’autre. Toutes mes fins ont des aspects très positifs et des aspects très négatifs. La plupart de mes lecteurs ne savent plus vraiment s’ils doivent être heureux ou tristes pour les personnages à la fin.

Quelle est la phase qui te pose le plus de problèmes ? L’écriture, la réécriture, la correction, autre ?

L’avant-écriture. Je suis très, très longue à me mettre en route, mais une fois que je suis lancée, on ne m’arrête plus !

Quelle est ton point fort dans l’écriture ?

Je suis très forte pour créer des personnages très réalistes, peu importe l’univers dans lequel ils évoluent. Je suis aussi très douée pour surprendre le lecteur avec des histoires qu’ils pensaient ne jamais avoir besoin de lire un jour. Bon, et j’aime aussi beaucoup troller et écrire des textes débiles, je l’avoue : faire des jeux de mots ridicules, faire danser des personnages sur Tu veux mon zizi de Francky Vincent, faire tomber des légumes du ciel… Il ne faut pas chercher, la fatigue est un outil de création très aléatoire.

Ton point faible ?

La syntaxe. J’ai tendance à faire des phrases à rallonge avec beaucoup de virgules, mais j’y travaille ! Je me casse aussi beaucoup la tête sur des détails insignifiants, parfois, ce qui fait que certains textes, notamment Tyrnformen, peuvent sortir avec des mois de retards…

Tu es plutôt un auteur sadique ou auteur marshmallow ?

Totalement sadique. Je me baigne dans le sel des larmes de mes lecteurs. J’ai quelques textes mignons, mais je ne résiste généralement pas longtemps à l’idée d’y mettre le bordel.  C’est plus fort que moi.

De tous les personnages que tu as pu créer, quel est ton préféré ?

Clairement, Lazare, de la nouvelle du même nom. C’est un elfe à qui il arrive quelques petits… « problèmes » et qui a terminé unijambiste et borgne après son voyage pour rendre visite à Aranwë Balrarion, ahah. Je me suis énormément attaché à lui, j’avoue, et j’ai hâte de le faire revenir dans le roman.

Lazare - Zemimi

Un aperçu du personnage, par Kemimi !

Et du coup, celui que tu aimes le moins ?

Aucun. J’aime tous mes personnages, même lorsqu’ils sont de gros, gros connards.

Combien de romans as-tu déjà fini d’écrire ?

Aucun roman, en revanche, plusieurs dizaines d’histoires courtes. J’ai du mal à ne pas me mettre la pression lorsque j’écris du format roman, c’est toujours difficile d’écrire dessus.

Tu es plutôt stand-alone (un livre) ou saga (plusieurs tomes) ?

Stand-alone, la plupart du temps. Néanmoins, j’aime beaucoup les univers étendus. Lorsque j’en crée un, j’ai besoin d’évacuer les informations que je n’utilise pas dans d’autres textes. C’est ce qui explique cet élan de créativité autour de Tyrnformen !

Essaies-tu de mettre un nombre de mots approximatif pour tes romans ?

J’ai essayé, sur Tyrnformen. J’ai explosé mes quotas prévisionnels en deux chapitres. J’ai abandonné l’idée, depuis. Adviendra ce qu’il adviendra !

Tu écris sur papier ou l’ordinateur ?

Sur ordinateur, sauf pendant certains cours chiants à mourir à la Fac, ahah. Pensée émue à mon professeur d’anglais de l’année dernière, où j’ai pu écrire l’intégralité de Lazare pendant son cours.

La chose qui te rend absolument fou/folle dans l’écriture ?

Les scènes d’action. Elles ont le même effet sur moi que si je bois du café. Je sautille sur ma chaise, je ris stupidement et je suis tellement à fond dedans qu’on pourrait sans doute croire que je suis possédée.

Dans quelle atmosphère es-tu quand tu écris ? (Silence, musique, film/série en fond sonore, assis, couché dans ton lit, avec un thé, une odeur en particulier ?)

J’en ai pas spécialement. J’écris dans n’importe quelles conditions, y compris les plus extrêmes. Il est très difficile de me déconcentrer, même avec des enfants qui crient autour de moi.

Quelle a été la réaction de tes proches lorsque tu leur as dit que tu écrivais et quelle est leur position actuelle quant à cette passion ?

Je ne leur en parle plus. La seule fois où j’en ai parlé, c’est quand j’ai gagné un concours de nouvelles en deuxième année de lycée. Ils n’y ont vu que le potentiel commercial et c’était culpabilisations sur culpabilisations parce que j’écrivais gratuitement. Et ça a fini par m’énerver.

Si tes livres devaient être adaptés et que tu pouvais choisir, ce serait plutôt film ou série ? Ou pas d’adaptation ? (Précise les raisons :D)

Pas d’adaptation. Je trouve toutes les adaptations très mauvaises par rapport aux livres. Je déteste aussi l’idée d’imposer au lecteur une vision des personnages. Franchement, quand vous lisez Harry Potter, vous voyez autre chose que les personnages des films ? Pour ma part, je n’en veux pas. Chaque lecteur doit être libre d’imaginer les textes comme ils l’entendent.

D’où te vient ton inspiration ? T’inspires-tu de ta vie et de ton vécu ?

Outre le fait que l’inspiration n’existe pas, encore une fois, ma bibliothèque mentale se compose de tous les livres, films, séries et autres que j’ai pu lire ou voir. Je m’inspire rarement de ma propre vie, tout simplement parce que je trouve débile de s’accrocher à la vie réelle, qui est merdique, pour écrire. J’ai toujours préféré les littératures de l’imaginaire pour cette raison.

As-tu déjà fait imprimer ton livre ? (Honnêtement, je conseille cette expérience, c’est un truc de dingue d’avoir son livre… comme un vrai livre)

Non, mais j’ai une nouvelle qui a été publiée dans un recueil et j’ai reçu le livre à la maison 😀

As -tu souvent le problème de la page blanche ? As-tu des astuces pour le contrer ?

Non, presque jamais. Et oui, il y a tout plein d’astuces dans cet article !

Aimes-tu faire des castings ? Oui ? Non ? Pour quelles raisons ?

Non, pour les mêmes raisons que les adaptations. L’auteur n’a pas à imposer une vision de son texte à son lecteur.

Quel est ton projet « le plus ambitieux » ?

Tyrnformen.

Et celui qui, selon toi, te donnera du fil à retordre ?

Toujours Tyrnformen

III. EDITION ET AUTOEDITION
On va un peu parler d’expérience et/ou de rêves !

Es -tu édité(e), auto-édité(e) ?

Pas pour l’instant ! Tout simplement parce que je n’ai rien à présenter actuellement qui est en état d’être publié. Néanmoins, plusieurs de mes nouvelles ont déjà été publiées en recueil.

Quels sont les inconvénients de l’autoédition selon vous ?

Beaucoup pensent que c’est une solution de facilité et peu coûteuse. En vérité, c’est juste vous qui faites tout le travail de la maison d’édition, moins le prix de l’impression en gros. Il faut avoir la tête sur les épaules, beaucoup d’argent et beaucoup de patience.

Et , du coup, quels sont les avantages ?

On se libère du joug de maisons d’éditions qui pratiquent l’élitisme littéraire. S’auto-éditer, c’est un moyen de manifester que nous ne sommes pas d’accord avec les pratiques parfois très limites des grandes maisons d’éditions.

Pour les personnes qui n’ont aucun roman édité ou auto-édité, quelle aventure allez-vous tenter en premier lieu ?

Je ne sais pas. Aucune des deux alternatives ne me conviennent pour l’instant.

Une chose que tu aimerais changer dans l’édition ?

Cet élitisme littéraire qui bouffe peu à peu le domaine, ainsi que les différences de salaires entre auteurs et autrices, qui sont juste pitoyables. L’édition est un milieu ultra-sexiste et qui ne pense que trop souvent à l’argent avant les qualités d’un texte. C’est encore plus vrai pour certaines maisons qui se servent complètement de la naïveté d’auteurs débutants pour construire leurs lignes éditoriales. Vive la culture du gratuit ! Vive Hugo Romans, mdr. Quoi ? Vous pensiez que je résisterais à l’idée de lui cracher dessus ? Raté !

Une chose que tu aimerais changer dans l’auto-édition ?

Il faudrait beaucoup plus de plateformes pour la mettre en valeur et pour montrer que les stéréotypes de sous-littérature qui lui sont attribuées sont dépassés depuis des siècles.

Aimerais-tu voir ton livre traduit dans une autre langue ? Laquelle en premier lieu ?

En anglais, oui. Le public anglophone lit beaucoup plus que le public français, pour commencer, et c’est une langue universelle, comprise partout dans le monde.

Que reproches-tu aux livres de notre époque ?

De préférer le nombre de ventes et de vues aux qualités rédactionnelles de l’auteur. Oh, et éventuellement, cet élitisme français à vomir qui veut que tout texte non-réaliste est de la sous-littérature.

Et qu’aimes-tu dans les livres de notre époque ?

La propagation de nouveaux formats de textes, qui mettent en difficulté le règne du roman, que j’ai très hâte de voir tomber.

IV. PLATEFORME & ECHANGE
On va un peu parler des plateformes d’écritures et l’échange que vous avez avec les lecteurs•rices 🙂

Publies-tu sur une plateforme d’écriture ? (C’est l’instant publicité ^^)

Oui ! Sur Wattpad et Scribay, sous le pseudo de Myfanwi, et sur Fanfiction.net sous le pseudo Thêta & Koscheii. Je publie aussi sur quelques forums.

Quelles en sont les points forts et les points faibles ?

Pour les points forts, le contact avec les lecteurs, sans aucun doute, ainsi que le fait de s’améliorer en temps réel. Pour ce qui est des points faibles, il faut être d’une régularité qui peut être très fatigante passé un certain stade. Il faut s’accrocher, même quand on n’a pas de temps.

Qu’aimerais-tu pouvoir changer sur ces plateformes ?

L’esprit de compétition qui anime beaucoup trop d’auteurs. C’est dommage qu’une majorité d’entre eux ne comprennent pas que les plateformes d’écriture ne sont pas là pour se marcher sur les pieds mais pour s’entraider.

Qu’est-ce qui t’irrites le plus comme type de commentaire ?

Les commentaires qui comparent ton texte à d’autres textes déjà publiés. C’est très chiant de voir son travail comparé à celui de quelqu’un d’autre. Chaque texte est unique et ça n’aide pas un auteur de lui dire que son style ressemble à celui de quelqu’un d’autre (surtout que c’est totalement faux, dans 99% des cas.)

Quel genre de critiques ne supportes-tu/supporterais-tu pas ?

J’accepte très bien la critique, mais j’ai beaucoup de mal avec les réflexions froides. Beaucoup de lecteurs ont tendance à oublier qu’il y a un humain derrière les lignes qu’ils lisent. Si l’on est pas bienveillant de base, ça ne sert à rien de commenter. Nous ne sommes pas vos punching-balls pour quand vous passez une mauvaise journée.

As -tu (eu) des difficultés à te faire un lectorat ?

Non. J’ai toujours réussi à me faire des lecteurs fidèles facilement.

Fais-tu toi-même tes couvertures de livres ? Ou demandes-tu à quelqu’un ?

Je me débrouille avec Canva, mais rien ne vaut les services de personnes qui ont l’habitude de créer. Je me fournis personnellement chez WECover, qui font un travail vraiment très chouette ! C’est eux qui ont fait les couvertures de Tyrnformen et du Chant de l’Oiseau Solitaire, sur mon profil.

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Quelle est la plateforme d’écriture que tu ne recommanderais pas ?

Wattpad. A trop courir après la célébrité, les lecteurs n’y lisent plus pour une grande majorité que par intérêt, les messageries privées sont polluées de publicités sauvages et cet encouragement maladif constant à monter dans le classement en fait une très mauvaise plateforme pour commencer dans l’écriture et espérer travailler son style d’écriture. Sans compter que, sur le niveau technique, elle est totalement à la ramasse, ce qui est tout simplement honteux pour une plateforme qui se vante d’être la première mondiale.

V. IMAGINONS QUE…
Dans cette catégorie de questions, vous allez vous imaginer face à la situation décrite et nous expliquer comment vous réagiriez si cela vous arrivait. Si ça vous est déjà arrivé et bien dites-nous comment vous avez fait face 😊

Après plusieurs mois de silence, vous recevez enfin les réponses de ME et il y en a deux qui sont positives, votre réaction ?

Bah… Je suis contente, je suppose. Cependant, je pense que je redescendrais vite sur Terre, c’est que le début de l’aventure et ça va vite se compliquer, ahah.

Votre éditeur/éditrice vous dévoile la couverture de votre roman… Sauf qu’elle ne vous plait ABSOLUMENT pas !

On peut en débattre. Les goûts des lecteurs ne sont pas forcément les nôtres. Mais si, par exemple, la couverture dénature un de mes personnages, là, oui, je pose mon veto direct.

Votre éditeur/éditrice souhaite que vous changiez l’orientation sexuelle, la couleur de peau ou le prénom d’un personnage, votre réaction ?

Je rompt mon contrat d’édition. Une maison d’édition qui n’est pas foutue de respecter des choix aussi basiques n’en vaut clairement pas la peine. Ces éléments font partie des premiers questionnements de création d’un texte, les remettre en cause, c’est renier une partie importante du travail de l’auteur.

Sur une plateforme d’écriture, vous faites face à un/e lecteur/rice assez… acerbe et qui critique votre personnage principal sans essayer de comprendre sa psychologie, que lui répondez-vous ?

Si la critique n’est fondée sur rien du tout, j’ignore et je bloque, tant pis. Dans la plupart des cas, sinon, j’essaye de débattre.

VI. LECTURE
Allez, on a parlé de beaucoup de choses, mais la plupart d’entre nous ont commencé avec la lecture, revenons donc à la source !

As-tu déjà rencontré un auteur ? Si oui, qui ?

Oui, plusieurs ! Plusieurs de mes professeurs de français ont été édités, et l’un d’eux était assez connu. J’ai aussi rencontré Philippe Besson, pendant une entrevue, et il était vraiment très sympathique. Après, des auteurs non-édités, j’en croise à la pelle tous les ans !

Ton livre préféré ?

J’en ai beaucoup trop. Mais je dirais toute l’oeuvre de Tolkien, Terry Pratchett et Lovecraft. Ce sont les trois qui m’ont vraiment encouragé à lire et m’ont inspiré dans l’écriture.

Le livre que tu n’as vraiment pas aimé lire ?

Généralement, même si j’aime pas, je respecte l’auteur. Il n’y en a juste un. Un seul. C’était Manon Lescaut, de l’Abbé Prévost. La fin m’a tellement fait rager que j’ai jeté le livre au fond de mon jardin. Il y est encore.

Le livre imposé, que tu pensais ne pas aimer, mais que tu as finalement adoré ?

Le Père Goriot, de Balzac. J’appréhendais beaucoup d’avoir à lire du Balzac, j’en avais entendu que du mal. Au final, j’ai pleuré comme un caca à la fin du livre.

Ta saga préférée ?

Sans aucun doute, la trilogie Les Lames du Cardinal, de Pierre Pével. Je la relis presque tous les ans et je n’arrive pas à m’en lasser. C’est d’ailleurs, pour l’anecdote, la source d’inspiration principale pour l’écriture de Tyrnformen.

La pire adaptation cinématographique selon toi ?

Je suis tombé sur une vieille adaptation de Lovecraft, une fois. J’ai crû que j’allais me pendre tellement c’était pourri. Sinon, Le Hobbit, clairement. Je sais pas si les scénaristes ont utilisé le livre comme papier toilette, mais c’est clairement pas une adaptation réussie.

Et la meilleure ?

Aucune idée. Je ne vois que les défauts des adaptations, ahah.

Un auteur que tu adores ?

Il y en a énormément, mais dans le milieu français et encore vivant, Fabien Fournier et Pierre Pével !

Un auteur que tu n’aimes vraiment pas ?

Oh, il y en a, mais je les oublie très rapidement, en général. Mais au niveau de la personnalité, JK Rowling. Je la trouve très problématique.

Un livre très populaire, mais dont tu ne comprends pas l’engouement ?

Bah, je comprends l’engouement pour la série, mais je n’ai jamais vraiment aimé la saga Harry Potter, que j’ai découvert au final beaucoup plus tard. C’est aussi probablement parce que je ne peux pas piffrer son auteur.

Un classique à suggérer ?

L’Ensorcelée, de Barbey d’Aurevilly. C’est un petit bijou assez méconnu qui mériterait vraiment d’avoir plus de visibilité.

Lis-tu beaucoup ? Livre papier ou e-book ?

Oui, je lis environ cinquante pages par jour, sans préférence pour le papier ou le numérique. Les deux ont des qualités et des défauts.

As-tu des livres dédicacés ?

Oui, quelques uns ! Surtout des livres de jeux de rôles, d’ailleurs.

Quel est ton avis sur les fanfictions ?

Vu que j’en écris moi-même, difficile de cracher dessus. Disons que c’est un très bon exercice tant que ça n’empiète pas trop sur la vie de personnes réelles. Il faut aussi respecter que tous les auteurs n’acceptent pas l’écriture de fanfictions sur leurs oeuvres. En revanche, la fanfiction permet de rencontrer beaucoup de gens, et c’est l’assurance d’avoir des avis sur ses textes, parce que les gens lisent plus facilement sur des sujets qu’ils connaissent. C’est très formateur en début de carrière d’auteur !

Merci d’avoir lu ce gros article. Profitez-bien de la fin des vacances et à très bientôt pour de nouveaux articles !

Crédit image d’entête : Mimilia-Rêveuse.

2 commentaires sur “90 nuances de Myfanwi

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