[Murmures Littéraires] Rencontre avec Sijinte

RENCONTRE AVEC SIJINTE

Hello, hello ! Il est l’heure d’une nouvelle interview de gagnant du concours Les Murmures Littéraires. Cette fois-ci, nous allons à la rencontre de Sijinte, gagnante de la catégorie science-fiction avec son roman, Égrégore.

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Bonjour Sijinte ! Avant de commencer les choses sérieuses, est-ce que tu peux te présenter aux lecteurs ? Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? Pourquoi et quand as-tu commencé à écrire ?

Bonjour ! Sijinte, c’est mon nom d’autrice, et surtout, mon troisième prénom. Il signifie « La fleur sauvage des eaux » dans la langue de ma mère. J’utilise mon vrai nom pour ma profession d’artiste lyrique, et j’essaye de ne pas mélanger les deux. J’étudie encore, mais j’achève mon master cette année.

J’ai commencé à écrire il y a cinq ans, en dernière année d’études, dans mon école précédente (les études dans le milieu de la musique classique sont généralement très longues). Comme j’avais validé la plupart de mes cours, il ne m’en restait plus beaucoup, et j’avais tendance à trouver le temps long. Il se trouve qu’à cette période, je regardais un animé assez connu, Hunter x Hunter. C’est une œuvre qui m’a particulièrement touchée. J’y pensais tout le temps.

J’ai commencé à chercher des fanfictions sur Wattpad, juste pour rester dans l’univers, voir ce que les fans développaient comme récit, à partir de certaines caractéristiques des héros, qu’on voyait quelquefois émerger. Je ne connaissais pas du tout le monde de la fanfiction, avec ses termes particuliers : one-shot, ships, lemon, ou le fait de mélanger deux noms de personnages pour créer un couple… Tous ces principes m’étaient inconnus, mais je m’amusais beaucoup à les découvrir.

Je m’étais figurée que les gens qui postaient leurs écrits sur internet étaient de véritables auteurs en herbe, mais j’avais beau explorer le site, je ne trouvais rien qui me satisfasse. Assez naturellement, j’ai songé que je pouvais écrire, moi aussi, qu’après tout, j’avais un grand passé de lectrice, que l’écriture m’avait toujours tentée, comme un fantasme lointain, et que je n’avais pas grand-chose à perdre.

En quatre mois, j’ai écrit ma première fanfiction. Elle faisait environ 700 pages, il me semble. Ce n’était pas très bien écrit, mais l’histoire m’était venue comme ça, au fil des mots, presque comme si elle s’était écrite toute seule. Surtout, ce que j’ai trouvé épatant, c’est qu’elle tenait debout, alors qu’elle partait dans tous les sens. Je me suis dit que peut-être je n’étais pas complètement nulle à faire ça, j’avais encore très envie d’écrire, et je ne me suis jamais arrêtée, depuis.

Tu viens nous présenter Égrégore, ton roman de science-fiction qui a concouru pour le concours Les Murmures Littéraires. Est-ce que tu peux nous expliquer de quoi ça parle ? Comment est né le projet ?

Égrégore est de loin l’histoire que j’ai le plus de peine à résumer. En fait, c’est une autre version de ma première fanfiction, dont j’adorais l’idée, mais que je considère comme écrite avec beaucoup d’immaturité. Quand j’ai achevé cette première histoire, je me suis promis de la récrire, un jour, quand je considérerais être suffisamment bonne romancière pour que le style ne soit plus un problème à chacune de mes phrases, et que je puisse me concentrer pleinement sur mon récit.

Pour faire simple : les meilleurs amis d’Elisabeth et Agnès, deux étudiantes dans une fac parisienne, ont disparu depuis trois mois. En tentant de les retrouver, elles tombent sur un champignon aux propriétés étranges, qui déclenchent des rêves dans lesquels elles revoient des vies antérieures. Problèmes, quelques mois avant de disparaître, leurs deux amis racontaient eux aussi explorer leurs vies antérieures dans les rêves. Trois récits entremêlés sont alors racontés : celui des étudiantes, qui cherchent à comprendre la raison de la disparition de leurs amis, en s’aidant de ce fameux champignon, les rêves d’Agnès, qui suit un botaniste vivant dans une cité futuriste, et qui cherche à commercialiser le champignon qu’elles ont trouvé dans la chambre ; et les rêves d’Elisabeth, qui découvre un épouvantable passé d’esclave, sur l’île de Saint-Domingue, au moment de la révolution haïtienne.

Ton roman semble aborder plusieurs sous-genres de la science-fiction, entre voyages dans le temps et l’espace, mais aussi une part d’uchronie sur la fin, d’après ce que j’ai pu lire. Est-ce qu’il y a d’autres sous-genres qui t’ont inspirée ? Pourquoi avoir choisi de les mélanger ? Était-ce un choix conscient ou inconscient ? Qu’est-ce que ce mélange apporte à ton histoire ?

Il n’est pas tout à fait question de voyage dans le temps, au sens propre du terme. Aussi réels que soient les rêves de mes protagonistes, ce ne sont que des rêves. Elles n’incarnent pas physiquement quelqu’un d’autre, elles n’ont aucun pouvoir sur la réalité. La seule chose qu’elles peuvent influencer, c’est leur propre perception des événements, ce qui s’avère finalement énorme, surtout quand les perceptions des uns et des autres peuvent fusionner en une seule. Si on est deux à percevoir une chose qui n’existe pas, ne devient-elle pas réelle ?

Dans Égrégore, je ne change pas l’Histoire, alors je considère le genre comme du roman historique, plutôt que de l’uchronie, même si j’ai longtemps hésité sur ce que je souhaitais raconter. Dilenba, mon héroïne esclave, évolue dans un cadre qui a réellement existé, mais elle ne transforme pas les faits, elle les relate à sa façon.

Je ne sais pas pourquoi je ressens un tel besoin de mélanger les récits et les genres. Je n’ai jamais lu de romans qui mélangent les genres, et depuis que je lis du Stephen King, je me prête au roman choral, mais je ne peux pas dire qu’il s’agisse d’un genre que j’aime plus que les autres. Je crois qu’en tant qu’autrice, je m’ennuie vite de mes propres récits. Ce n’est pas pareil de prendre le temps de les écrire, de les fignoler, améliorer, que de les lire d’une traite. Quand on écrit, on ne ressent pas le temps s’écouler de la même façon. Avant, je pouvais me consacrer presque entièrement à l’écriture, et je rédigeais systématiquement deux histoires en parallèle, parce que mes univers me lassaient, et pourtant, même là, aucune n’était jamais vraiment simple.

Je crois qu’user du même procédé m’est venu assez naturellement, pour Égrégore. Déjà, dans ma première fanfiction, il y avait une partie de roman historique, et une partie fanfiction, et les chapitres s’alternaient à peu près de la même façon. Je pense que cette progression fait d’Égrégore un récit très aéré, qui se renouvelle énormément. Il y a beaucoup de personnages, mais comme chacun est plutôt bien cloisonné dans son propre récit, on ne risque pas de les mélanger et d’être embrouillé.

Ton roman aborde également le thème sensible de l’esclavage, et notamment dans un cadre plus ou moins historique. Est-ce que tu as dû faire beaucoup de recherches sur le sujet ? Puisque c’est un sujet également assez actuel sur les réseaux sociaux, est-ce que tu t’es posé des filtres, des limites dans la manière dont tu représentes le sujet dans ton roman ?

Le cadre de l’esclavage est pleinement historique, et oui, comme pour les autres romans historiques que j’ai écrits, j’ai fait un certain nombre de recherches, au moins sur les sujets que j’abordais, pour vérifier que je ne racontais pas de bêtises. Cela dit, je ne suis pas historienne, je n’ai malheureusement pas un temps infini à consacrer à la recherche, et j’ai surtout envie d’écrire, donc il est tout à fait possible que certains éléments de mon récit soient erronés, même si je me suis appliquée à fonder ce que j’écris sur la vérité. En ce qui concerne Saint-Domingue, mes recherches ont été longues et fastidieuses, car ce n’est pas le morceau de l’Histoire le mieux renseigné. La seule chose que j’invente, ce sont mes héros, et encore, plusieurs figures historiques réelles s’y trouvent.

La partie sur Saint-Domingue raconte moins l’esclavage en lui-même que le soulèvement des insurgés. On découvre le quotidien de Dilenba, les rapports qu’elle entretient avec ses maîtres et les autres esclaves, mais elle bascule quasiment immédiatement dans la révolte. Je ne me suis pas posé d’autres limites que le contexte historique réel auquel j’ai accès. Ce que je ne veux pas, dans mes romans, c’est raconter n’importe quoi. Du reste, j’écris les choses comme elles me viennent. Je ne m’empêche rien, et j’essaye de ne pas me laisser aller aux pensées du type : « Qu’en dirait-on ? ». Je crois que la bien-pensance tue le processus créatif. Mieux vaut faire d’abord et juger ensuite de ce qui est racontable, ou non.

Que penses-tu du sensitive reading, cette pratique qui consiste à faire lire un roman à des personnes concernées avant la publication pour s’assurer que rien n’est trop offensant pour les communautés touchées par le récit ? Est-ce quelque chose que tu as envisagé pendant la rédaction de la partie sur l’esclavage de ton roman ?

Je ne connaissais pas cette pratique, donc je n’y ai pas eu recours, mais dans tous les cas, je ne pense pas que j’aurais cherché à trouver des gens qui pourraient éventuellement être choqués par ce que j’ai écrit. J’aurais été mal à l’aise d’essayer de trouver quelqu’un qui pourrait se sentir concerné aujourd’hui par l’histoire d’une adolescente esclave fictive, il y a deux-cent ans, en lui faisant comprendre que cette histoire le concerne peut-être plus que moi. L’esclavage est une partie de l’Histoire de l’humanité, et pas seulement des Noirs. Quant à vouloir trouver un esclave d’aujourd’hui pour lui demander ce qu’il pense de mon roman, l’idée me semble carrément de mauvais goût.

Aussi, comme je l’ai indiqué plus haut, mon roman traite peu de l’esclavage, en soi. Il raconte en partie la violence que des gens qui s’estiment supérieurs peuvent infliger aux autres, mais c’est un sujet qui pourrait se transposer dans d’autres cadres. Dans la mesure où je n’écris rien qui fasse référence à l’actualité et qu’il s’agit de pure fiction, je ne vois rien dans mon livre qui pourrait être considéré comme très offensant. C’est sûr, quand on lit « esclavage » en gros sur la quatrième de couverture, on peut se avoir l’impression de s’aventurer sur un terrain glissant, mais la partie d’Égrégore qui concerne Dilenba raconte l’histoire d’une adolescente embarquée dans une révolte qui la dépasse, et qui cherche à gagner sa liberté à tout prix. Pour moi, c’est l’histoire d’une guerrière.

Je vois sur ton compte Instagram que tu partages beaucoup de citations, de bonus tirés de tes histoires. Selon toi, est-ce important d’être actif et présent sur les réseaux sociaux aujourd’hui pour réussir à se faire un lectorat sur des plateformes comme Wattpad ? De manière générale, comment organises-tu la communication autour de tes écrits ?

Je n’ai jamais bien compris comment on se fait un lectorat sur Wattpad. Cette question a occupé mon esprit pendant des années. Je soignais les designs de mes couvertures, j’écrivais de mon mieux, je postais très régulièrement, je mettais plein de mots-clés. Je parcourais même, parfois, les histoires les plus populaires, pour voir ce qui y était écrit, mais elles me semblaient souvent très éloignées de la qualité… Sur les fanfictions, j’ai amassé un certain nombre de lecteurs, mais sur mes propres fictions, je n’ai jamais eu un énorme succès.

Je pense que beaucoup de gens qui utilisent Wattpad cherchent avant tout à lire des choses légères et distrayantes, des fanfictions simples, des histoires de bimbos et de bad boys, ce genre de choses. Je n’aimerais pas passer du temps à écrire des récits de cet ordre, juste pour amasser un lectorat, donc j’ai fini par me décourager et laisser tomber. Je ne peux pas dire que Wattpad soit ma priorité, maintenant. Je continue à poster ce que j’écris de temps en temps, parce que je sais qu’il y a quelques-uns de mes lecteurs pour lesquels c’est important, et que les quelques retours que j’obtiens me font du bien.

J’ai vu que tu as ouvert un guide d’écriture à destination des auteurs sur ton compte Wattpad. Peux-tu nous expliquer un peu ta démarche ? Qu’est-ce que tu cherches à transmettre à tes lecteurs ? Sur quoi bases-tu tes arguments ? Ton expérience ? Des études ? Des lectures ? Pourquoi les lecteurs devraient lire ton guide plutôt qu’un autre ?

J’ai abandonné ce guide d’écriture, mais je prenais tellement de plaisir à l’écrire que j’aimerais bien le reprendre, un jour ! Dans la mesure où je ne peux promettre aucune mise à jour, pour le moment, je n’en ferai pas la promotion, mais il y a quelques chapitres qui peuvent être intéressants, pour qui voudrait se lancer dans l’écriture, et il est plutôt rigolo.

Très franchement, et au risque d’avoir l’air prétentieux, je trouvais la plupart des romans de Wattpad assez mal écrits (pas tous, attention, certains sont coruscants de beauté !), et bourrés de problèmes qui se ressemblaient. Je n’ai jamais eu la prétention d’écrire un guide d’écriture pour des auteurs confirmés, mais plutôt pour des gens qui n’ont jamais écrit et qui ont envie de se lancer.

D’une certaine façon, je voulais faire un répertoire de tous les problèmes sur lesquels je suis tombée dans mes propres récits, parce que je les retrouvais chez tout le monde. Je me disais que ça permettrait peut-être à d’autres gens d’aller plus vite, dans leur apprentissage de l’écriture. Plusieurs de mes lecteurs aimaient aussi ma manière d’écrire et me demandaient des conseils, alors, à l’époque, j’ai trouvé que ça avait du sens.

Je suis quelqu’un qui aime beaucoup la forme, le medium. Vouloir raconter une histoire, c’est bien, mais se demander avec quoi on la raconte, et quelles sont les forces de cet outil, c’est le premier pas vers la transmission d’une émotion Je voulais que les gens qui tombent sur ce guide réalisent que l’écriture n’est pas seulement un moyen facile de pérenniser ses pensées, que c’est un art en soi, et pas l’alternative décevante du film qu’on ne pourrait jamais réaliser. Je voulais que les gens entrevoient l’immense liberté qu’offrent les mots, qu’ils débusquent les pièges avec moi, pour voir au-delà.

J’ai épluché beaucoup de guides d’écriture, sur Wattpad, notamment, qui donnaient tous plus ou moins les mêmes conseils, avant de décider d’entamer le mien. J’ai lu « Ecriture » de Stephen King, c’est un très chouette bouquin. Pendant un moment, quand je lisais des romans, je les annotais, je les cornais, j’y collais des post-it partout. Je marquais ce qui était bien, ce qui était moins bien, pourquoi ça fonctionnait et pourquoi ça ne fonctionnait pas. Analyser sommairement des romans est beaucoup plus efficace que lire tous les guides d’écriture possibles. Quand ça marche, s’arrêter une seconde, se demander pourquoi ça marche, c’est ce qui m’a fait vraiment grandir. La vraie difficulté, c’est d’arrêter de tout évaluer.

Avant, tout me semblait bien parce que je ne jugeais pas le style. Maintenant, il y a beaucoup de romans que je ne peux plus lire, parce que la façon dont ils sont rédigés n’arrête pas de m’accrocher les yeux. Je ne sais plus faire preuve d’une grande tolérance.

Qu’as-tu pensé de ton expérience pendant le concours Les Murmures Littéraires ? Qu’as-tu pensé des retours que tu as reçu sur ton texte ? Est-ce que tu recommanderais l’expérience à de jeunes auteurs qui hésitent encore à se lancer ?

J’ai inscrit mon livre aux Murmures Littéraires sans en attendre grand-chose. J’avais envie d’avoir des retours, des pistes d’amélioration, et je ne m’attendais sûrement pas à gagner (sur plus de quatre-cent romans inscrits, vous imaginez ?). Remporter ce concours a été une merveilleuse surprise pour moi.

L’ambivalence de mes deux passions/métiers me nourrit et m’équilibre, mais ce n’est pas évident de gérer la surabondance d’avis et de retours qu’on peut connaître dans le monde du chant, et le silence assourdissant de l’écriture. D’être seul face à ses mots, de ne pas savoir si on y comprend vraiment quelque chose, si ce qu’on rédige touchera quelqu’un d’autre que nous, et passer des années entières dans ces incertitudes, à avancer toujours vers un point final dont on ne sait pas de quoi il sera précédé, ce n’est pas évident. Alors, juste obtenir des retours, enfin, était un soulagement, et qu’ils soient si positifs m’a réchauffé le cœur.

Certains retours m’ont beaucoup aidée, d’autres non, c’est comme ça. Il faut apprendre à faire le tri. C’est aussi très amusant d’être jugé en anonyme. On m’a reproché d’aborder certains sujets, parfois, dont je savais qu’on ne les aurait pas remis en doute, si j’avais rencontré les juges, et c’était une expérience libératrice, pour moi. Quand on est chanteur lyrique, on est perpétuellement ramené à qui on est. J’aime semer le doute sur mon identité, avec l’écriture. Je voudrais que les choses restent ainsi le plus longtemps possible.

Et sinon, oui, je recommande l’expérience. Je ne peux pas dire que tous les juges sont bienveillants, parce que je ne pense pas que ce soit vrai, et j’ai moi-même bénéficié d’un retour assez curieux, dans lequel les commentaires ne correspondaient pas aux notes que j’avais obtenues. Néanmoins, passée la première étape, on est évalué par deux juges, et on s’y retrouve mieux. On ne nous impose pas une seule opinion comme une vérité absolue. En tant qu’auteur, on peut immédiatement prendre du recul sur ce qui nous est dit, ce que je trouve primordial. Sans parler de la récompense, que quelqu’un ait pris le temps de lire ce récit, que vous chouchoutez tout seul dans votre coin depuis longtemps, fait vraiment beaucoup de bien. Rien que pour cela, j’invite tous ceux qui le souhaitent à y participer.

Peux-tu nous partager un de tes derniers coups de cœur littéraires et pourquoi il faut absolument le lire ?

De Sel et de Fumée, d’Agathe-Saint-Maur. C’est simple, je ne me remets pas de ce roman. L’autrice est jeune, le style, contemporain et magnifique, l’histoire, simple, mais superbement racontée. Moi qui étais parfois un peu en guerre avec les romans d’aujourd’hui, je me suis réconciliée avec la langue de notre temps, grâce à elle. C’est roman plein de fougue et de poésie, rempli des émotions déchirantes et contradictoires que provoquent le deuil. Si je ne devais recommander qu’un seul roman, ce serait celui-là.

Choisis deux mots que la ou les prochaines personnes après toi devront caser dans leur interview !

Égrégore, divination, miroir.

Merci beaucoup d’avoir répondu à mes questions. Je te souhaite une très bonne continuation, à toi ainsi qu’à tes projets, et je vous souhaite à tous une bonne journée. Rendez-vous bientôt pour de nouveaux articles !

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